Les « Incommunicables »

De quoi s’agit-il ?

            D’un projet monté par une clique de fous d’actes qui supportaient de moins en moins de voir disparaître des milliers de minutes notariales classées « incommunicables » et dont la liste ne cessait de s’allonger.

            Numériser, numériser vite !

Alors, nous nous sommes retrouvés à quelques uns, mûs par un même souci de préservation d’un patrimoine, doublé d’une totale indépendance. Notre action devait se fonder sur le bénévolat, la gratuité et le non-mercantilisme et s’exclure également de tout pilotage par une quelconque organisation, institution ou idéologie (cercle généalogique, église, etc.).

Nous effectuons les clichés en binômes ou seuls – selon l’état des différentes liasses – grâce à

nos appareils photos numériques, nos statifs, nos trépieds, sur une ou plusieurs journées. Nous produisons des cédéroms laissés en usuels aux AD, donc accessibles à tous.

Pourquoi des particuliers ?

         La dégradation des minutes notariales se trouve accélérée par un déplacement du centre de gravité des recherches généalogiques : les registres paroissiaux tendant à être de plus en plus dépouillés, les chercheurs se tournent dorénavant vers les minutes notariales afin de combler les lacunes paroissiales. Dès lors, l’exploitation de ces minutes risque de devenir exponentielle, entraînant de facto une extension des minutes classées « incommunicables ».

            Rajoutons que notre culpabilité va grandissant quand nos propres travaux de dépouillements entraînent justement une consultation accrue par des généalogistes toujours plus nombreux. Conscients que nous participons dans les faits à cette dégradation de documents, il nous paraît logique de proposer cette tentative de sauvegarde.

            Précisons enfin ici qu’il est totalement hors de propos de « court-circuiter », encore moins de nous substituer à un service officiel ou professionnel ; nous ne faisons que proposer un service collectif, bénévole et ponctuel, et non remettre en cause d’une quelconque façon le professionnalisme du personnel des Archives. C’est justement parce que nous comprenons d’éventuelles divergences de point de vue sur les priorités budgétaires des services d’archives que nous « assumons » notre inévitable contribution à la destruction et donc aussi à cette tentative de sauvegarde des liasses notariales.

Nos plus vifs remerciements…

            A M. MOYSE, directeur des AD 21, pour son écoute ainsi que pour la chance et la confiance qu’il nous a accordées.

            A M. DEVARRENAENE, responsable informatique des AD, pour son aide et ses conseils.

« L’avancée des travaux »

            Voici les liasses déjà numérisées :

Les inventaires disponibles :

-          Sur Auxonne :

• Actes de BORTHON 1632, 1634 et 1680
• Actes de BRUSSON 1675-1677, de PELY 1686-1687 et 1693-1697, de SOLVY 1699-1705
• Actes de CAMUSET 1628-1630
• Actes de CARPET 1670-1672
• Actes de PELLETIER 1600-1628
• Actes de ROYER 1619-1622
• Actes de SEMELLE 1659-1660 et 1663-1665
• Actes de VALADON 1670-1671
• Actes de VERDELET 1684 (+ PELY 1681-1685 + VALADON 1669 + MARLIEN 1749)

-          Sur St Jean de Losne :

• Actes de BATAILLON 1611-1616 et 1628
• Actes de BOISSENET 1624 et 1628
• Actes de MICHELOT et de PIERRE 1638-1639
• Actes de PIERRE 1644-1645 et 1660-1661